Les piercings, les courses au Santa Isabel en face, les "300 y dos por 500", le bruit, le regetton, la cumbia,la lumiere des neons, la fatigue... a la fin, ouais, on en a un peu marre de la feria, mais c'est pile a ce moment la qu'elle se termine et que la liberte s'offre a nous... On monte a La Tirana, ou habite Luis, le patron du stand, et on retourne a Pica pour oublier la feria et se reposer un peu... On plante la tente a deux metres de la cocha, au milieu des bambous, et passe deux jours a se baigner, se ballader et boire des jus de fruits exotiques!
dimanche 31 août 2008
Iquique - La feria
Les piercings, les courses au Santa Isabel en face, les "300 y dos por 500", le bruit, le regetton, la cumbia,la lumiere des neons, la fatigue... a la fin, ouais, on en a un peu marre de la feria, mais c'est pile a ce moment la qu'elle se termine et que la liberte s'offre a nous... On monte a La Tirana, ou habite Luis, le patron du stand, et on retourne a Pica pour oublier la feria et se reposer un peu... On plante la tente a deux metres de la cocha, au milieu des bambous, et passe deux jours a se baigner, se ballader et boire des jus de fruits exotiques!
mardi 26 août 2008
Pica
L'autre paradis, c'est le jardin de Teo. Une petite vie en communaute ou la premiere pressupation quand on se leve vers midi est le dejeuner. Tout le monde s'affaire et Gabi, cuisiniere de metier, mene la danse. On trainasse a table, certains lisent, d'autres travaillent un peu, on joue aux cartes, Pedro sort la guitarre, et l'on arrive a se demander ce qu'on va manger ce soir. La reponse est toujours la meme et le barbecue est toujours excellent. Personne ne sait bien si c'est tres tard le soir ou tres tot le matin quand Pedro range sa guitarre mais qu'importe, chacun va ronfler dans sa tente, heureux d'avoir bien ri.
Et puis, c'est a Pica que j'ai rencontre Sebastian. C'est dangeureux de voyager seul, m'avait prevenu Jibe, on risque de tomber amoureux. Et bien, a Pica, j'ai laisse mes vieilles habitudes de voyageuse solo pour commencer a tracer une route avec Seba, que ma bonne etoile a eu la bonne idee de mettre sur mon chemin...
La Tirana
Les jours a La Tirana passent entre cette petite vie avec les amis et la fete de La Tirana. Une fete religieuse en Amerique du Sud, je peux vous l'assurer, c'est pas les conscrits de Villie-Morgon. C'est une semaine complete de FIESTA. L'immense Plaza de Armas, face a l'eglise, est pleine a craquer de gens, de musique, de couleurs et de sourires. de jour ou de nuit, on mets trois ans a faire 100 metres mais qu'importe, puisque dans chaque recoin on peut se regaler les yeux et les oreilles. Les groupes de danseurs pullullent, les costumes sont sublimes, les masques gigantesques et magnifiques, les musiciens soufflent et tapent sur leurs tambours de toutes leurs forces, les folles choregraphies nous entrainent. La Tirana vibre toute entiere, et mon coeur avec elle.
Le 16 Aout a minuit, le calme se fait a une rapidite qui me laisse perplexe. La grande messe de La Tirana commence. Car c'est pour cela que cette fete a vu le jour,c'est pour cela que tout le monde danse a coeur perdu, c'est pour cela que certains fideles arrivent plein de larmes et de poussiere, se trainant ventre a terre jusqu'a l'eglise. C'est pour celebrer la Virgen del Carmen qui est aparrue il y a longtemps deja a l'endroit precis ou trone aujourd'hui sa statue, c'est pour celebrer Jesus, Marie, Dieu et sa grandeur. La foi qui emplie l'air ne m'atteindra pas mais a aucun moment je n'oublie que je suis au centre d'une fete religieuse.
Tout est tellement indescriptible que je ne m'etendrais pas plus et vous laisse avec les photos qui ne peuvent pas elles non plus vous faire vous rendre compte de ce que c'est que la Fiesta de La Tirana. La maniere dont tout ce qui t'entoure te prends les tripes et te remplit de bonheur, il faut le vivre.