dimanche 21 septembre 2008

Oruro


Premier reel point de chute en Bolivie : la ville d'Oruro, qui nous permet de nous plonger dans le pays. On monte dans un "mine" (transport public, mini bus) pour aller dans le centre, et la circulation folle nous fait croire trois fois qu'on va mourir, mais non, ni les deux boum dans la mine d'en face, ni la pente raide qu'on descends a vitesse folle ne nous laisseront ni un bleu. C'est dur a croire, mais les chauffeurs savent ce qu'ils font!
Arriver de nuit, ce n'est pas si mal, tout bien reflechi. On debarque en plein mileu du campero, le marche de la ville. En realite, Oruro tout entier est un marche geant. Les odeurs d'huile a frire, de transpiration et d'epices, la circulation folle, la foule agitee et compacte, le bruit des klaxons et des gens qui se bousculent et crient le prix de leurs produits, tout ca, d'un seul coup, nous laisse la, en plan, sac au dos. Vite, vite, Seba, trouvons une chambre pour poser les affaires et aller se plonger la-dedans!

De jour, la ville est exactement la meme, sauf qu'il fait jour. je prends vite gout a me perdre dans ce marche geant ou chaque rue a une specialite. Non, les fruits et les chapeaux ne se melangent pas, ici. Fruits, legumes, pain, boissons, cigarettes, chapeaux, shamppoings, meubles, outils, CDs, vetements, tissus, chaussures,viande, instruments, papiers, chacun sa rue et c'est plutot pratique, du moins quand on sait ou se trouve la rue qu'on cherche! Tout est trouvable au campero, et il y a des stands assez droles, par exemple celui-ci qui vends uniquement des chaussures de poupee barbie. Il y ceux qui ont des stands geants, et ceux qui sont la par terre avec leurs 3 kilos de carottes. Il y a ce gars aussi, qui se pose avec sa balance et pese les gens pour 50 centavos. Et ceux qui se promenet avec des DVDs ou des boucles d'oreilles et qui hurlent "2 pesos!! baratito, baratito!!" sans s'arreter. Il y a le train aussi, qui passe en plein milieu du marche deux fois par jour, son conducteur faisant coucou de la main par la fenetre. Enfin, il y a ce qu'il faut pour pouvoir se promener le sourire aux levres, sans se soucier d'avoir perdu la direction de l'hotel.

Ca fait du bien d'etre dans un nouveau pays, mine de rien. L'accent change, les gens parlent a l'envers, comme Maitre Yoda! Et puis, ils prononcent les S a la fin des mots et tout ca, mais c'est trop tard pour moi, le mauvais accent chilien, je l'ai deja! La monnaie change et le cout de la vie aussi, la Bolivie est definitivement bon marche et on se paye des restos populaires pour trois fois rien. Les gens et la mode sont bien differentes du Chili egalement. Racines indigenes pour sur, je me sens plus blanche et blonde que jamais! La Bolivie parait etre entre deux mondes, la plupart des femmes sont habillees traditionnellement, jupons a gogo, tresses longues et chapeau melon, mais beaucoup sont en jean et decollette aussi. Les jeunes achetent des piercings pendant que les plus vieux achetent des foetus de lamas seches pour pratiquer je ne sais quelle vieille sorcellerie. Le melange est interessant.







1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut, on est presque étourdi à te lire par tant d'images et d'aventures en si peu de temps ! c'est incroyable et tellement fascinant. La Bolivie a l'air d'être un pays trés attachant alors profitez-en et bon voyage.
J'étais trés émue de t'entendre au téléphone l'autre jour...
bisous
Fabienne