vendredi 16 mai 2008

Etape 3 : Galeres de Despaliadora

Je crois qu'avec Chocapic, c'est le mot qu'on aura le plus dit pendant ces vendanges!
Una despaliadora, c'est un egrappoir, en francais. Et un egrappoir, en francais, c'est une machine a egrapper le raisin, c'est a dire a separer les grains de la rafle. Parce que, et pardonnez m'en bien, j'ai decouvert ce mois de Mars que dans les autres parties du monde que le Beaujolais, on egrappait le raisin! Maniere de se faire chier... Non y'a plein de vraies raisins mais vous vous en foutez tous bien donc je vais pas m'etendre.
Quand on vinifie avec les grappes entieres, ca s'appelle une carbo (maceration carbonique). Et la carbo, donc, c'est donc la specialite de ma chere contree natale du Beaujolais.
C'est joli, remarque, toutes ces petites billes.
Bref, tout ca pour dire que la despaliadora de la cave fait de la bouillie avec le raisin, donc on ne peut pas s'en servir... S'en suit une chasse a la despaliadora agrementee de faux espoirs, de belles galeres, de beaucoup trop de coups de telephones et d'un peu de mauvaise humeur mais heureusement, ce qu'on garde, c'est la joie a chaque fois qu'on en trouvait une! "On se sent mieux avec une despaliadora, non?"

On a quand meme fait deux sessions de despaliage a la main, avec l'aide des femmes de Coronel (le village) et leurs mains agiles. C'etait assez folklo et, pour le coup, artisanal. "Vino hecho a mano con los pies".
















Ensuite, on a degotte une despaliadora pas toute jeune qui a bien pris la tete des gars. Ils ont passe deux jours a la trafiquer dans tous les sens pour finalement gagner juste une belle prise de tete (et un peu de raisin egrappe).



Et enfin, on nous en a prete une qui marchait bien et qui etait un minimum moderne!! Regardez comme elle est belle! Du coup, on en a profite a fond, on a fait des sessions nocturnes de despaliage, enfin, on l'a bien rentabilisee! Mais il a fallut la rendre...





Et la, on a degotte un joyau. Vraiment. Une despaliadora toute en bois, et manuelle. Le truc bleu qui bouge la, c'est Louis qui la fait tourner. Elle etait trop belle, celle ci.




Et pour terminer en beaute, on a trouve encore plus artisanal! Une planche faite de batons de bois un peu espaces, sur laquelle on doit frotter le raisin.



Voila pour les peripeties de despaliadora! J'aimerais quand meme remercier Louis personnellement d'etre fan des carbos, parce que si on aurait tout du despalier sans despaliadora fixe, c'aurait ete dix fois pire!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si on avait... =)